Difficile de quitter Moulay Idris…
Ce cher Abdul me manquera.
Nous sortons du village et nous nous retrouvons devant une route.
Plus que quarante minutes de marche et nous serons à Volubilis. Paméla et Jérémie marchent devant moi et ils discutent. Je ne sais pas comment on peut parler nonchalamment lorsqu’on quitte un lieu comme Moulay Idris.
Alors je marche lentement, et je sombre dans un silence. Le type de silence qu’on recherche pour se rassurer; pour arrêter le monde de tourner afin de laisser un moment bouleversant s’imprégner des couleurs de l’infini et de la nostalgie, et ainsi le sauver de l’oubli.
Il n’y a plus rien autour de moi; plus de sons, et plus d’images. Les images de la ville sainte tournent dans mon crâne sans arrêt. L’écho de Moulay Idris résonne continuellement. Je suis si triste de quitter ce lieu.
Mais au loin, j’aperçois une étrange architecture : une architecture romaine antique.
Nous sommes sur le point d’arriver à Volubilis.
Par Éric
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