Jérémie, Paméla et Éric

Présentation du blogue

Nous sommes deux finissants du profil Lettres du cégep Marie-Victorin, Éric Veilleux et Paméla Brossard Déraspe, et ce blogue, qui prendra la forme de carnets de voyage, rend compte de notre expérience au Maroc, dans le cadre d'un voyage d'immersion culturelle. Au cours du dernier trimestre, nous avons étudié en profondeur l'oeuvre de l 'écrivain marocain Tahar Ben Jelloun et avons créé un dossier complet ( http://lettres.collegemv.qc.ca/?page_id=24). Dans le blogue, vous lirez nos textes qui raconteront non seulement notre première expérience au Maroc, mais aussi notre première expérience de voyageurs, guidés par un de nos professeurs de Lettres, Jérémie Lévesque, qui nous accompagne. Nos textes, inspirés par l'instant, la découverte et l'imaginaire, feront écho à notre lecture des romans de Tahar Ben jelloum, et particulièrement ses romans qui ont pour décor Fès, Tanger, Marrakesh.

mardi 8 juin 2010

Tanger

Arriver à Tanger est une libération.

Le trajet de plus de cinq heures en train fut d’un pénible inégalable. Au Maroc, on étouffe dans les trains. Cabines closes, plus fenêtres verrouillées, plus chaleur, plus soleil tapant, plus faim, plus fatigue égalent beaucoup d’ennuis pour moi. J’ai mal au cœur et j’étouffe, mais nous arrivons sains et saufs, et trouvons, encore une fois, un génial petit hôtel situé entre le centre ville, la médina, le port et la plage!

Tanger n’a rien à voir avec Casablanca. Comme Ben Jelloun l’a décrit dans plusieurs de ses œuvres, Tanger semble être la ville des étrangers, de la corruption et de tous les types de trafics. Une promenade de quelques minutes en son centre ville suffit pour se rendre compte de l’occidentalisation de la ville. Nettement plus moderne, nettement plus libertine, on ne peut y faire un pas sans être assailli de toute part par des vendeurs d’occasion et leur multitude d’offres.  En moins d’une heure passée assis à l’extérieur, montres, chandails, noix, cigarettes et drogues nous ont été offerts d’une manière insistante, parfois même très insistante…  


Mais malgré le harcèlement constant, on respire à Tanger. C’est en arrivant ici que j’ai pris conscience du fait que Casablanca, en comparaison, est une ville très étouffante, repliée sur elle-même. J’ai l’impression que Casablanca a mal vieilli, qu’elle a mal digéré l’avènement de la modernité.

En revanche, Tanger, avec sa plage immense, sa large vision panoramique englobant l’océan et les côtes espagnoles, ainsi que ses rues et édifices beaucoup plus propres et entretenues, se présente comme plus accessible et agréable pour les touristes que nous sommes.

Il fut si bon de pouvoir  profiter du bon air frais venant de la mer, de marcher pieds nus sur le sable et de pouvoir profiter de la vue magnifique qui s’offrait à nous comme une apparition au loin. 



PAR PAMÉLA

1 commentaire:

  1. mercie pamela de nous avoir appeler jai bien senti que tu etais tres heureuse et impressionner par toute ses merveilles du monde alors profite au maximum de ton voyage un petit bonjour a tes deux compagnons nous taimons papi et mamie hate au prochain bloggue

    RépondreSupprimer