Jérémie, Paméla et Éric

Présentation du blogue

Nous sommes deux finissants du profil Lettres du cégep Marie-Victorin, Éric Veilleux et Paméla Brossard Déraspe, et ce blogue, qui prendra la forme de carnets de voyage, rend compte de notre expérience au Maroc, dans le cadre d'un voyage d'immersion culturelle. Au cours du dernier trimestre, nous avons étudié en profondeur l'oeuvre de l 'écrivain marocain Tahar Ben Jelloun et avons créé un dossier complet ( http://lettres.collegemv.qc.ca/?page_id=24). Dans le blogue, vous lirez nos textes qui raconteront non seulement notre première expérience au Maroc, mais aussi notre première expérience de voyageurs, guidés par un de nos professeurs de Lettres, Jérémie Lévesque, qui nous accompagne. Nos textes, inspirés par l'instant, la découverte et l'imaginaire, feront écho à notre lecture des romans de Tahar Ben jelloum, et particulièrement ses romans qui ont pour décor Fès, Tanger, Marrakesh.

mardi 15 juin 2010

Fès: l'arrivée

Dans le train, en direction de Fès, la chance fut avec nous. C’est que le hasard fit que nous nous retrouvions à partager la cabine d’un marocain originaire de Fès, et qui, de fait, connaissait très bien un Riad abordable dans la médina où nous pourrions loger. Comme notre intention était de réussir à trouver un hôtel à l’intérieur ou, à tout le moins, près de la médina, nous acceptâmes avec plaisir l’adresse qu’il nous donna. Avec son cellulaire, notre nouvel ami téléphona à Fatima, femme veuve et propriétaire du Riad, qui devait nous attendre devant la poste Batha afin de nous guider jusqu’à sa demeure.

Nous fûmes plus de 20 minutes à attendre avant de pouvoir prendre un taxi en sortant de la gare. Dans le train, le même fassi nous avait sagement renseigné : « Vous êtes trois, prenez donc un petit taxi, pas un grand. Un petit taxi avec un compteur, et ne payez pas plus de 15 dirhams pour vous rendre jusqu’à la poste. » Mais comme Fès est une ville touristique, et que nombreux sont les touristes qui, en arrivant à la gare, choisissent le taxi comme moyen de transport jusqu’à leur hôtel, les chauffeurs ont l’embarra du choix, et profitent de l’ignorance des voyageurs pour exiger des prix effarants.

Bien sûr, aucun petits taxi ne voulait nous embarquer, encore moins ceux pourvus d’un compteur, préférant largement prendre des clients individuels et faire plusieurs allers et retours. On nous demandait 20-30 dirhams pour les trois ou on nous référait à des grands taxis qui, eux, en demandaient 40…

Avec de l’entêtement, et beaucoup de patience, nous finîmes par trouver un petit taxi qui accepta de nous mener jusqu’à la poste en faisant tourner le compteur. La course couta moins de 8 dirhams…et nous apprîmes du sympathique chauffeur qu’il est illégal de refuser d’utiliser le compteur et qu’il faut, dans ce cas, s’adresser à la police locale.

À la poste de Batha, Kadisha, la fille de Fatima, semblait nous avoir attendus depuis déjà quelques minutes. Elle nous guida sans tarder à travers les rues de Fès, là où notre futur domicile des quelques prochains jours nous attendait.

Nous fûmes totalement éblouis et enjoués de constater la beauté et la richesse des lieux. Nous trouvâmes une demeure fabuleuse à l’architecture traditionnelle, au plafond haut, à l’ornementation raffinée et aux draperies…ce fut presque trop beau pour être vrai. Maintenant que nous avions notre palais, nous étions prêts à sortir explorer la légendaire médina de Fès!



PAR PAMÉLA

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