Jérémie, Paméla et Éric

Présentation du blogue

Nous sommes deux finissants du profil Lettres du cégep Marie-Victorin, Éric Veilleux et Paméla Brossard Déraspe, et ce blogue, qui prendra la forme de carnets de voyage, rend compte de notre expérience au Maroc, dans le cadre d'un voyage d'immersion culturelle. Au cours du dernier trimestre, nous avons étudié en profondeur l'oeuvre de l 'écrivain marocain Tahar Ben Jelloun et avons créé un dossier complet ( http://lettres.collegemv.qc.ca/?page_id=24). Dans le blogue, vous lirez nos textes qui raconteront non seulement notre première expérience au Maroc, mais aussi notre première expérience de voyageurs, guidés par un de nos professeurs de Lettres, Jérémie Lévesque, qui nous accompagne. Nos textes, inspirés par l'instant, la découverte et l'imaginaire, feront écho à notre lecture des romans de Tahar Ben jelloum, et particulièrement ses romans qui ont pour décor Fès, Tanger, Marrakesh.

lundi 21 juin 2010

Déception à Marrakech

Nous débarquons à Marrakech la tête remplie d’images et d’attentes positives. Enfin, la fameuse Marrakech : ville avec sa grande place Djemaa el-Fna, ses souks, ses amuseurs de rue, etc.

Mais voilà, les quelques heures consacrées à parcourir ses rues ont suffi pour nous révéler la supercherie de cette ville. Marrakech est un décor pour touristes, une version proprette et bien mise du Maroc. Rien n’y est authentique; tout semble être une mise en scène, comme si la ville se couvrait d’un masque afin de plaire aux touristes frileux et aisés.



Évidemment, tout est plus cher. Le jus d’orange acheté sur la rue qui, jusqu’ici, avait toujours coûté 3 dirhams en coûte maintenant plus de 10. Le prix de la chambre d’hôtel et des repas s’est radicalement élevé.
Marrakech, ville riche, ville de touristes, ville de touristes riches.

Ville écrasée, étouffée par la modernité. Ville qui s’est perdue.


De Marrakech, je garde le souvenir du nombre effarant de touristes et d’autobus de touristes, l’omniprésence de boutiques et de restaurants de luxe, l’image de femmes au voile intégral vendant de gros ballons d’anniversaire sur la place publique, l’agressivité des commerçants, marchands et amuseurs sur la place Djemaa el-Fna.
C’est dommage de constater à quel point, en comparaison avec les autres lieux que nous avons visités, Marrakech est une ville qui s’est vendue.



PAR PAMÉLA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire